The United Nations Office for Project Services (UNOPS)
Soutenir le mécanisme de reconstruction de Gaza : travailler ensemble pour rebâtir à la suite du conflit
Au plus fort du conflit durant l’été 2014, plus de 500 000 Palestiniens ont été déplacés, dont 108 000 sont encore sans abri. L’UNOPS travaille avec d’autres agences de l’ONU et des gouvernements pour répondre aux besoins des habitants.
À la suite des destructions et des déplacements causés par le conflit de l'été dernier, il était particulièrement urgent de trouver une façon de reconstruire Gaza de telle sorte que les habitants commencent à reprendre le cours de leur vie. Les Nations Unies ont donc réagi rapidement en créant le mécanisme de reconstruction de Gaza en septembre 2014, qui est un accord temporaire entre les gouvernements de la Palestine et d'Israël. Il facilite l'arrivée de matériaux essentiels pour les travaux de construction et de reconstruction de grande envergure nécessaires à Gaza.
Alors que l'ONU continue de demander la levée complète du blocus, le mécanisme de reconstruction de Gaza représente un pas important pour la réalisation de cet objectif. Grâce à ce mécanisme, des matériaux pour la construction de petits abris sont arrivés pour la première fois à Gaza le 14 octobre 2014. Il permet non seulement la reconstruction de Gaza, mais également la transformation de la région au moyen de la création de réseaux d'infrastructures qui favoriseront le développement humain, permettant aux habitants de jouir de conditions de vie adéquates. Pour en savoir plus sur les progrès du mécanisme de reconstruction de Gaza, cliquez ici.
Nous sommes heureux d'avoir pu acheter des matériaux de construction, car cela nous permet de réparer notre maison. Notre famille est enfin réunie.»
« Notre famille est enfin réunie. »
La famille Al-Masri fait partie des nombreuses familles dont la maison a été détruite ou partiellement endommagée au cours du conflit. Hamza, sa femme Khulud et leurs cinq enfants se sont abrités dans une pièce de leur maison à Beit Hanoun, avant de fuir en raison de la violence des bombardements. Lorsqu'ils sont revenus, leur maison était lourdement endommagée. « Tout était détruit, il n'y avait plus de chambres, plus de cuisine, plus rien. Nous avons tout perdu », explique Hamza.
La famille a pu bénéficier du mécanisme de reconstruction de Gaza. « Nous sommes heureux d'avoir pu acheter des matériaux de construction, car cela nous permet de réparer notre maison. Notre famille est enfin réunie. » La maison abrite désormais les familles de Hamza et de son frère, leurs deux sœurs et leurs enfants à tous.
La famille Sleisel s'est retrouvée dans la même situation : leur maison a été sévèrement endommagée pendant la guerre. Majdi Sleisel, sa femme et leurs huit enfants, dont l'un est paraplégique et un autre nécessite une dialyse régulière, ont fui leur maison et se sont réfugiés dans un abri fourni par l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA). Après la fin des combats, ils ont pu obtenir des matériaux de construction grâce à l'accord signé, réparer leur maison et reprendre le cours de leur vie dans un environnement plus stable et plus confortable.
C'est le seul accord qui nous a permis d'importer et de reprendre nos activités après plusieurs mois de récession.»
« J'ai emprunté de l'argent à mes proches pour acheter une partie des matériaux que j'ai pu trouver, à savoir de quoi réparer au moins les fenêtres et les portes pour que l'on se sente en sécurité. Puis, grâce à l'argent que j'ai reçu de l'UNRWA, j'ai pu acheter plus de matériaux et faire les travaux de réparation essentiels, notamment les murs, les salles d'eau, la cuisine et la chambre des garçons », raconte Majdi.
Des fournisseurs et des entreprises privées bénéficient également du mécanisme de reconstruction de Gaza. Après avoir essuyé de lourdes pertes financières en raison du récent conflit, l'entreprise locale Salah Elamassi Company a été l'une des premières à reprendre ses activités, fournissant des matériaux de construction à Gaza.
« Jusqu'à il y a un an et demi, l'entreprise avait cessé toute activité. Nous ne pouvions plus faire entrer de matériau de construction à Gaza. C'est le seul accord qui nous a permis d'importer et de reprendre nos activités après plusieurs mois de récession », explique Khalid El-Amassi, le fils du propriétaire de Salah Elamassi Company.