Promouvoir la sécurité alimentaire grâce à l’agriculture durable
Dans la région de Dosso, au Niger, des agriculteurs et agricultrices utilisent des systèmes d’irrigation alimentés par l’énergie solaire pour augmenter la productivité agricole.
Au Niger, les changements climatiques font augmenter les températures 1,5 fois plus vite que dans le reste du monde. Les conditions météorologiques instables, notamment de fréquentes sécheresses, ainsi que les conflits ont eu des conséquences dévastatrices sur la production agricole et les moyens de subsistance.
Afin de lutter contre l’insécurité alimentaire et de favoriser la croissance économique, l’UNOPS a construit et remis en état des infrastructures d’irrigation dans le cadre d’un programme de six ans financé par la Millennium Challenge Corporation et mis en œuvre par l’entremise du Millennium Challenge Account du Niger.
À Sia-Kounza, une zone reculée où vivent plus de 35 000 personnes, de nouveaux systèmes d’irrigation à énergie solaire aident les agriculteurs et agricultrices à diversifier leur production et à améliorer le rendement de leurs cultures.
L’agriculture représente environ 40 pour cent du produit intérieur brut du Niger. Dans la région de Dosso, la production agricole est dominée par la culture du riz.
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Avec l’aide de nouvelles infrastructures d’irrigation, les agriculteurs et agricultrices de Sia-Kounza diversifient leur production et ont commencé à cultiver d’autres espèces comme le manioc.
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Un système de production d’énergie solaire comme celui se trouvant sur la photo ci-contre peut générer suffisamment d’énergie pour irriguer jusqu’à 1,5 hectare chaque année.
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Selon Seyni Abdoulaye, chef du village de Molize Koira, les nouveaux systèmes d’irrigation à énergie solaire contribuent à réduire les coûts de production agricole et la dépendance au carburant diesel.
« Avant, nous devions utiliser des pompes diesel pour irriguer nos champs. Je manquais souvent d’argent pour acheter le carburant dont j’avais besoin », explique-t-il.
« [Mais] récemment, j’ai pu récolter 20 sacs de riz sans avoir besoin d’acheter du carburant. »
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Comme plus de 100 exploitations de Sia-Kounza, la ferme de Seyni bénéficie du projet. « Le changement a été radical. Grâce à la pompe solaire, je peux désormais cultiver une plus grande surface », précise-t-il.
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Le manioc est cultivé pour la première fois sur cette parcelle. La diversification des activités agricoles contribue à améliorer la qualité des sols et la nutrition des populations. Selon Seyni, la culture d’autres espèces a également commencé, fournissant une source de nourriture supplémentaire à la communauté.
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Les femmes jouent un rôle central dans la production alimentaire locale. Plusieurs d’entre elles ont bénéficié d’un soutien personnalisé afin de renforcer leurs compétences en lecture et en écriture ainsi que leurs connaissances financières, et elles ont été formées à l’utilisation de différents équipements de transformation.
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Des membres de la communauté de Sia-Kounza offrent souvent leur aide aux agriculteurs et agricultrices pendant la saison de récolte du riz en échange d’une baisse du prix d’achat des produits.
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Amadou Tidiane Mbaye, gestionnaire de projet de l’UNOPS, surveille le rendement d’une pompe solaire. Chaque pompe est connectée à une application mobile facilement accessible depuis un téléphone portable
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Cette vue aérienne d’une rizière montre les effets des nouvelles infrastructures d’irrigation.
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Objectifs mondiaux soutenus par cette initiative :
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