Des rapports indiquent qu’un membre du personnel de l’UNOPS a été tué à la suite d’une explosion à Deir al Balah.

Il semblerait que les locaux de l’UNOPS aient été touchés vers 11 h 30 ce matin.

L’incident d’aujourd’hui fait suite à des frappes intervenues hier qui ont endommagé les locaux, dont l’emplacement avait déjà été communiqué aux Forces de défense israéliennes.

Il semble également y avoir au moins cinq autres victimes, dont plusieurs sont très grièvement blessées.

Parmi les personnes blessées au sein du personnel de l’UNOPS, trois soutenaient les activités du programme du Service de la lutte antimines des Nations Unies dans le territoire palestinien occupé, tandis que deux soutenaient les activités du mécanisme 2720 des Nations Unies pour Gaza.

Depuis que le cessez-le-feu à Gaza a pris fin, des centaines de personnes sont mortes en raison de la reprise des frappes aériennes.

Il n’y a pas de confirmation à ce stade quant à la nature de l’incident, mais l’emplacement est isolé.

Ce que nous savons, c’est qu’un engin explosif a été largué ou tiré sur le bâtiment et qu’il a explosé à l’intérieur celui-ci. À ce stade, nous ne savons pas de quel type d’engin il s’agissait (bombe larguée, artillerie, roquette).

Il convient de préciser que l’incident n’a pas eu lieu dans le cadre d’activités de retrait d’engins non explosés à cet emplacement.

Le Directeur exécutif de l’UNOPS, Jorge Moreira da Silva, déclare :

« Ce n’était pas un accident, c’était un incident. Ce qui se passe à Gaza est inadmissible.

Je suis choqué et dévasté par cette tragique nouvelle. J’ai pu constater le dévouement absolu de notre équipe à Gaza le mois dernier. Cette équipe et l’ensemble des membres du personnel et les locaux des Nations Unies ne devraient jamais être pris pour cibles. J’offre mes sincères condoléances à toutes les personnes touchées.

Les attaques contre des locaux humanitaires constituent une violation du droit international. Le personnel des Nations Unies et ses locaux doivent être protégés par toutes les parties. La population civile dépend des Nations Unies pour obtenir une aide vitale. L’Organisation est une bouée de sauvetage essentielle en ces temps de tragédie et de dévastation totale.

Je réitère l’appel des Nations Unies à la reprise du cessez-le-feu, au rétablissement de l’aide humanitaire sans entrave et à la libération inconditionnelle des otages. »

De plus amples informations seront communiquées lorsque davantage de détails seront disponibles.