Afin de mener des essais cliniques sur d’éventuels traitements de la COVID-19, plusieurs pays ont exprimé leur intérêt à recevoir de fabricants japonais le « favipiravir », un médicament antiviral commercialisé sous le nom d’Avigan.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), aucun produit pharmaceutique ne s’est encore révélé sûr et efficace pour le traitement de la COVID-19. 

Cependant, certains médicaments ont été proposés comme traitements potentiels, dont beaucoup sont actuellement ou seront bientôt utilisés dans le cadre d’essais cliniques.

Afin d’assurer une livraison rapide du favipiravir aux pays qui en ont fait la demande pour effectuer des essais cliniques, le gouvernement japonais a fait appel à l’UNOPS pour fournir deux services.

Sur la base des requêtes soumises au Japon par les pays demandeurs, l’UNOPS va gérer l’approvisionnement en comprimés de favipiravir auprès d’un fournisseur présélectionné par le gouvernement japonais. En plus de l’achat des comprimés, l’UNOPS devra également en assurer la livraison aux pays concernés en toute sécurité.

Les gouvernements des pays bénéficiaires seront responsables du dédouanement et de la distribution du médicament sur leur territoire national. Le Japon fournit un financement d’un million de dollars pour la mise en place de ce mécanisme.

Le soutien de l’UNOPS pour l’achat et le transport du favipiravir ne signifie en aucun cas que l’UNOPS approuve le favipiravir comme traitement de la COVID-19. L’utilisation du favipiravir pour effectuer des essais cliniques doit respecter les directives de l’OMS à cet effet, les directives qui seront fournies par le Japon ainsi que les cadres juridiques nationaux des pays bénéficiaires.

« Nous allons travailler avec les pays intéressés pour étendre la recherche clinique sur l’Avigan à l’échelle internationale », a déclaré le ministre japonais des Affaires étrangères, Toshimitsu Motegi, lors d’une conférence de presse le mardi 7 avril.