« Des infrastructures inclusives sont essentielles si l’on veut agir concrètement en faveur de l’autonomisation des femmes et atteindre l’égalité entre les genres. Sans cela, nos efforts resteront insuffisants », affirme Sanjay Mathur, directeur du bureau de l’UNOPS pour l’Asie.

À l’occasion de la Conférence ministérielle Asie-Pacifique sur l’examen de Beijing+25, l’UNOPS a récemment coorganisé avec ONU Femmes une table ronde sur le développement de possibilités et l’autonomisation grâce aux infrastructures inclusives. L’événement rassemblait notamment des ministres gouvernementaux, des ONG ainsi que des membres de la direction de l’UNOPS et d’ONU Femmes. 

Les discussions ont notamment mis en avant des initiatives inclusives menées par des femmes des Fidji, du Myanmar et du Vietnam, en plus de souligner les énormes retombées positives que de telles initiatives peuvent avoir pour les communautés.

« Les questions de genre sont à la base des infrastructures inclusives, qui permettent aux groupes sans voix d’enfin faire entendre leurs préoccupations », déclare Htar Htar, fondatrice de Akhaya Women Myanmar, une initiative locale visant à fournir aux femmes les compétences et les formations nécessaires pour combattre les stéréotypes liés au genre. 

Elisa Fernandez, responsable du bureau d’ONU Femmes au Vietnam, a remarqué qu’au cours des dernières années, les problématiques liées au genre étaient passées d’un tabou à un sujet de discussion grand public. 

« Cet élan est l’occasion de garantir que la voix des personnes défavorisées est prise en compte dans la conception, la planification et la gestion de tous les projets d’infrastructures », explique-t-elle. 

Ensemble, l’UNOPS et ONU Femmes ont élaboré une série de guides sur l’intégration du genre dans le développement d’infrastructures dans la région Asie-Pacifique, afin de souligner le rôle fondamental des infrastructures pour l’autonomisation des femmes.