La demande croissante de stratégies efficaces de lutte contre les changements climatiques est un défi pour de nombreux pays, en particulier dans les régions en développement. Alors que les effets des changements climatiques s’intensifient, il est de plus en plus nécessaire de déployer des mesures globales pour aider les pays à tenir leurs engagements climatiques, notamment par l’entremise des contributions déterminées au niveau national et des stratégies à long terme établies au titre de l’Accord de Paris.

Le Partenariat mondial pour l’action climatique est un réseau dirigé par ses membres qui a pour but d’accélérer le déploiement de ces mesures. Il a connu une hausse de la demande de coopération internationale et régionale de la part des pays en développement ces dernières années. Ses plateformes régionales pour l’Afrique, l’Asie ainsi que l’Amérique latine et les Caraïbes permettent aux pays de coopérer et de créer conjointement des solutions afin d’accélérer la réalisation d’objectifs communs dans leurs régions respectives, tandis que le secrétariat coordonne la collaboration et le partage de connaissances entre les régions.

L’UNOPS s’est associé au Département d’État des États-Unis pour créer un fonds multidonateurs visant à élargir la portée et à améliorer les résultats du Partenariat mondial pour l’action climatique. L’UNOPS utilisera ce fonds pour gérer des ressources, assurer un contrôle financier et renforcer les capacités opérationnelles du partenariat. L’UNOPS collaborera en outre avec le laboratoire national sur les énergies renouvelables du gouvernement des États-Unis, qui gère le secrétariat du Partenariat mondial pour l’action climatique, pour aider ce dernier à s’acquitter de son mandat et à réaliser sa vision en soutien aux membres de son réseau.

« Le Partenariat mondial pour l’action climatique a déjà obtenu des résultats significatifs, et je pense qu’en élargissant sa portée à l’aide d’un fonds multidonateurs, nous pourrons relever plus rapidement les défis pressants posés par les changements climatiques », déclare Trigg Talley, conseiller principal de l’envoyé spécial de la présidence des États-Unis pour le climat et directeur des négociations et programmes climatiques au sein du Département d’État des États-Unis.

L’UNOPS travaillera également en étroite collaboration avec le secrétariat du Partenariat mondial pour l’action climatique afin d’élaborer ses nouveaux plan de travail et stratégie quinquennaux dans une démarche participative plaçant les pays en développement membres au centre des processus d’élaboration et de mise en œuvre. Grâce à cette collaboration, le Partenariat mondial pour l’action climatique sera en mesure de renforcer ses plateformes régionales en Afrique, en Asie et en Amérique latine, ce qui permettra à ces régions de relever plus efficacement les défis urgents posés par les changements climatiques.

Cette démarche aidera également à renforcer la coopération internationale dans le domaine de l’action climatique, aidant les pays en développement à atténuer les effets des changements climatiques et à s’y adapter ainsi qu’à mettre en œuvre leurs contributions déterminées au niveau national et leurs stratégies à long terme révisées. 

« Les changements climatiques sont le plus grand défi de notre génération et, malheureusement, des générations à venir », affirme Émilie Potvin, directrice du Bureau des portefeuilles d’activités internationaux de l’UNOPS.

« C’est une chance pour l’UNOPS de pouvoir s’associer aux États-Unis pour continuer de renforcer les efforts de coopération internationale qui permettront de réaliser collectivement les objectifs mondiaux que nous avons établis », précise-t-elle.

« L’élargissement de la portée et le renforcement des capacités du Partenariat mondial pour l’action climatique aideront les pays à atteindre leurs objectifs climatiques et à contribuer ainsi de façon significative aux efforts mondiaux de lutte contre les changements climatiques », ajoute-t-elle.