La fourniture d’équipements médicaux, d’une valeur de plus de 12 millions de dollars, arrive à un moment crucial pour la Syrie. Après neuf ans de conflit, plus de la moitié des hôpitaux publics et des centres de santé syriens ont soit fermé, soit réduit leurs activités. Plus de deux tiers des établissements toujours en service ont fait état de graves pénuries d’équipement et de médicaments. Dans plusieurs gouvernorats touchés par le conflit, les appareils médicaux fonctionnent mal, lorsqu’ils n’ont pas été détruits. 

Bien que les hôpitaux et les centres de santé dans les zones sécurisées soient en majorité opérationnels, ils sont débordés face à un nombre croissant de personnes nécessitant une aide médicale.

« La généreuse contribution du gouvernement japonais a permis à l’OMS et à l’UNOPS de fournir des équipements médicaux de pointe afin d’atténuer les souffrances des patients et de leurs proches », déclare Elizabeth Hoff, représentante de l’OMS en Syrie.

Au milieu des ruines, l’hôpital Ibn Al Walid est actuellement le seul hôpital national opérationnel du gouvernorat de Homs, où vivent plus de 1,8 million de personnes. Il compte parmi les établissements de santé ayant bénéficié des nouveaux équipements médicaux. Gravement endommagé par le conflit, il a récemment été réhabilité et peut de nouveau fournir des services de santé essentiels à des dizaines de milliers de personnes, notamment aux personnes rapatriées. 

L’OMS et l’UNOPS ont fourni 12 appareils médicaux de pointe, notamment de radiographie et d’imagerie par résonance magnétique, pour améliorer la qualité et l’étendue des services de l’hôpital. À lui seul, l’appareil de radiographie permet chaque jour à plus de 50 patients de bénéficier de services de radiologie. 

« Nous sommes fiers de soutenir le gouvernement japonais et l’OMS dans ce projet crucial pour renforcer les services de santé à la population syrienne », déclare Usman Akram, directeur du bureau de l’UNOPS à Amman.