Mme Faremo a souligné l’engagement de l’UNOPS envers les gouvernements ainsi que ses autres partenaires dans le contexte actuel sans précédent. En date d’aujourd’hui, l’organisation prévoit mettre en œuvre des projets d’une valeur totale de plus de 400 millions de dollars en soutien à la lutte contre la COVID-19. Ces projets concernent 50 pays et sont financés par près de 40 partenaires. Ils vont contribuer au renforcement des systèmes de santé nationaux et à l’atténuation des conséquences socio-économiques négatives de la pandémie.

Pour illustrer ces efforts, Mme Faremo a cité l’exemple du travail de l’UNOPS en Éthiopie. Grâce au financement de la Banque mondiale, l’organisation contribue à établir une connexion par satellite dans environ 1500 écoles secondaires du pays afin que les élèves puissent poursuivre leurs études et passer leurs examens en ligne. Elle a également souligné le travail de l’UNOPS en Serbie, où grâce à des fonds de l’Union européenne l’organisation va distribuer des subventions d’une valeur de plus d’un million d’euros à des établissements publics de santé afin de couvrir les salaires du personnel médical et de soutien dans des régions durement touchées par la COVID-19.

Alors qu’aux quatre coins du monde les pays doivent composer avec des ressources limitées et des besoins urgents, Mme Faremo a insisté sur l’importance de déployer des efforts de relèvement qui vont de pair avec des initiatives en faveur de l’action climatique et de l’égalité entre les genres. Des efforts qui vont remettre le monde sur la bonne voie afin de réaliser les Objectifs de développement durable et de créer un avenir plus égalitaire, inclusif et durable.

« La COVID-19 a touché tous les aspects de nos vies et a entraîné des dommages sans précédent. Elle pourrait causer des pertes de 9000 milliards de dollars à l’économie mondiale au cours des deux prochaines années. Elle a provoqué la perte de l’équivalent de 400 millions d’emplois à temps plein. Elle pourrait plonger un demi-milliard de personnes dans la pauvreté […] La pandémie ne nous a laissé d’autre choix que de changer dramatiquement nos façons de faire », a souligné Mme Faremo.

Mme Faremo a exhorté la communauté internationale à tirer parti des leçons apprises et à apporter des changements aux processus d’achats publics, afin d’améliorer les infrastructures et la résilience des chaînes d’approvisionnement ainsi que pour être davantage en mesure de résister aux chocs, de s’adapter et d’adopter des solutions à grande échelle.

De manière concrète, l’UNOPS travaille d’arrache-pied pour aider les gouvernements à renforcer les capacités des institutions responsables des achats publics, afin d’en tirer des effets positifs à long terme. En particulier, Mme Faremo a fait remarquer que le partenariat historique entre l’UNOPS, le gouvernement du Mexique et l’Organisation mondiale de la Santé va marquer un tournant dans les efforts du Mexique pour améliorer la transparence et le rapport qualité-prix des achats du secteur de la santé.

Mme Faremo a particulièrement reconnu les conséquences sociales et économiques de la pandémie pour les femmes et a insisté sur l’importance de placer l’égalité entre les genres au cœur des efforts de relèvement.

« Avec plus de force et de détermination que jamais, l’UNOPS est prêt à soutenir, en collaboration avec ses partenaires, une vision d’un monde meilleur pour tous et toutes », a conclu Mme Faremo.

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