« Il est essentiel, afin de financer le développement durable, de créer un espace dans lequel les investisseurs peuvent contribuer à la durabilité sociale, environnementale et économique tout en réalisant un retour financier », a déclaré Mme Faremo devant le Conseil d’administration, réuni dans la salle du Conseil économique et social, au siège des Nations Unies à New York. 

Évoquant les récents ravages de l’ouragan Dorian, Mme Faremo a ouvert la séance en soulignant aux représentants des États membres l’expertise de l’UNOPS en matière de mise en œuvre d’infrastructures de qualité. 

Attirant l’attention sur l’Initiative d’investissements sociaux de l’organisation et sur ses projets majeurs en matière de logement abordable, la Directrice exécutive de l’UNOPS a insisté sur l’importance de susciter des changements concrets sur le terrain, conformément aux valeurs des Nations Unies, tout en favorisant l’innovation afin de débloquer davantage de financement en faveur du développement durable.

Cette dernière session de l’année du Conseil d’administration a également été l’occasion de présenter officiellement le Rapport statistique annuel sur les activités d’achats de l’ONU de 2018, élaboré par l’UNOPS pour le compte du système des Nations Unies. 

« Les dépenses des Nations Unies auprès des pays à économies en développement ou en transition et auprès des pays les moins avancés ont atteint une somme record de 11,7 milliards de dollars », a indiqué Mme Faremo. 

Mme Faremo a mis en avant l’engagement continu de l’UNOPS en faveur de la parité entre les genres et les progrès récents dans ce domaine. « Depuis notre dernière rencontre en juin, pour la première fois dans l’histoire de l’UNOPS, 60 pour cent des nouvelles personnes embauchées ont été des femmes », a-t-elle précisé.

La session s’est conclue par un dialogue interactif sur les infrastructures de qualité qui a rassemblé des représentants des États membres, du Conseil d’administration, de l’UNOPS, de l’Université d’Oxford, des missions permanentes du Botswana et du Japon ainsi qu’un représentant technique du Bangladesh.

Les changements climatiques étant au cœur de nombreuses discussions sur le Programme 2030, le dialogue s’est centré sur l’importance de la résilience dans les projets d’infrastructures, sur la nécessité de protéger les progrès réalisés en matière de développement, sur les méthodes de financement novatrices et, de manière générale, sur l’importance des infrastructures pour les Objectifs de développement durable.

« Nous avons besoin d’infrastructures de qualité, résistantes aux changements climatiques, durables et inclusives », a affirmé Mme Faremo. 

Pour lire la déclaration de Mme Faremo, cliquez ici (en anglais).