The United Nations Office for Project Services (UNOPS)
Protéger la biodiversité et freiner la dégradation des terres dans le bassin du lac Tanganyika
Un nouveau projet favorisera la pêche durable, la conservation de la biodiversité, la restauration des milieux naturels dégradés et la coopération transfrontalière dans le bassin du lac Tanganyika.
Le bassin du lac Tanganyika, où habitent plus de 10 millions de personnes, est reconnu internationalement comme un haut lieu de la biodiversité mondiale. Cependant, cette biodiversité est gravement menacée, notamment par la croissance démographique, par l’utilisation intensive des ressources naturelles ainsi que par les changements climatiques.
Afin de remédier à cette situation, les gouvernements du Burundi, de la République démocratique du Congo, de la Tanzanie et de la Zambie ont lancé un projet quinquennal de 14,5 millions de dollars pour évaluer et combattre les menaces transfrontalières qui pèsent sur la biodiversité du bassin du lac Tanganyika. Le projet contribuera à la sauvegarde des principales zones de conservation dans trois aires protégées, et il favorisera également l’utilisation durable des ressources naturelles dans les aires protégées et leurs zones tampons.
Financé par le Fonds pour l’environnement mondial, le projet dirigé par le Programme des Nations Unies pour l’environnement sera mis en œuvre par l’UNOPS en collaboration avec l’Autorité du lac Tanganyika.
Le lancement de cette initiative transnationale est une étape importante dans notre responsabilité collective de protéger et de restaurer l’un des écosystèmes d’eau douce les plus vitaux au monde. »
« Grâce à ce projet transformateur, nous prenons des mesures concrètes pour inverser la perte de biodiversité, promouvoir une pêche durable et restaurer la santé du lac pour les générations actuelles et futures », déclare Sylvain Tusanga Mukanga, directeur exécutif de l’Autorité du lac Tanganyika.
Le projet favorisera la pêche durable, la conservation de la biodiversité et la restauration des milieux naturels dégradés dans le bassin. Il s’appuie sur le partenariat collaboratif établi entre les États signataires de la Convention sur la gestion durable du lac Tanganyika, adoptée en 2003.
« Nous avons l’obligation morale de protéger la nature », déclare Doreen Robinson, cheffe de l’unité responsable de la biodiversité et des terres du Programme des Nations Unies pour l’environnement. « […] Je trouve encourageante cette mesure audacieuse prise par les quatre pays pour lancer cette initiative positive pour la nature visant à inverser la dégradation des terres et à protéger la biodiversité vitale dans le bassin du lac Tanganyika. »
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