« Les mesures ambitieuses visant à atteindre la parité se sont accompagnées d’excellents résultats pour l’UNOPS au cours des dernières années, ce qui démontre encore une fois que les organisations où les femmes sont adéquatement représentées sont plus efficaces », précise Grete Faremo, la Directrice exécutive de l’UNOPS. 

Indiscutablement, l’égalité de participation est au cœur du développement durable et joue un rôle crucial dans la construction d’un avenir sûr, inclusif et pacifique. Il y a trois ans, António Guterres, le Secrétaire général des Nations Unies, a déclaré : « Parvenir à l’égalité entre les genres ainsi qu’à l’autonomisation des femmes et des filles est la tâche inachevée de notre époque et notre plus grand défi en matière de droits humains. » L’UNOPS comptait alors 38 pour cent de femmes parmi les 4000 membres de son personnel. 

L’UNOPS a donc décidé de relever le défi et s’est engagé à agir en adoptant sa Stratégie sur la parité entre les sexes, dans le but de favoriser la durabilité, de mieux représenter les bénéficiaires de ses activités et de s’assurer que les femmes, à tous les niveaux de l’organisation, puissent envisager un avenir au sein de cette dernière. Aujourd’hui, malgré des obstacles considérables dont la pandémie de la COVID-19 n’est pas le moindre, l’UNOPS a atteint la parité entre les genres au sein de son personnel. Cette réalisation renforce la capacité de l’organisation à fournir des solutions équitables à ses partenaires, partout dans le monde. 

De l’Afghanistan au Myanmar, en passant par la République centrafricaine et le Yémen, l’UNOPS est en première ligne des activités de développement dans des contextes parmi les plus difficiles au monde, la plupart étant traditionnellement dominés par les hommes. Le personnel de l’organisation interagit directement avec des communautés qui subissent les conséquences dévastatrices de conflits, de phénomènes météorologiques extrêmes et du manque d’accès à des services et infrastructures essentiels. En atteignant la parité au sein de son personnel, l’UNOPS est désormais plus à même de montrer l’exemple et de mettre en place des projets qui répondent mieux aux besoins de toutes les personnes bénéficiaires.

Il y a quelques mois, lors de l’événement coorganisé par l’UNOPS intitulé « Dialogues sur le genre : le chemin de l’égalité », la directrice du Groupe des partenariats de l’UNOPS, Émilie Potvin, a résumé l’importance de l’égalité entre les genres en affirmant : « Exclure les femmes revient à inclure des inégalités dans les fondations de notre avenir. Nous ne pouvons pas faire cela. Nous devons faire mieux. »

Tout en se félicitant d’avoir atteint la parité, l’UNOPS est déterminé à poursuivre ses efforts en faveur de l’inclusivité et à aller au-delà de l’égalité entre les genres en tenant compte d’autres caractéristiques, telles que les identités LGBTQI+, le handicap, l’origine ethnique, l’apparence ou encore le statut économique.